« Pour les marchés étrangers, les artistes enregistraient dans la langue du pays, Johnny Hallyday en turc, des mecs se l’arrache ! Il y a un morceau de France Gall qui est culte, qui s’appelle Zoizoi, un morceau brésilien, et je me suis rendu compte qu’elle avait fait une version italienne de ce morceau, le disque vaut trois fois plus cher ! »
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« Quand il y a eu les émeutes à Londres, l’été dernier, des gamins ont foutu le feu à un entrepôt dans lequel il y avait trois millions de disques. C’était le stock de Sony, sous-loué par le label Pias, qui distribue Warp, Rough Trade, Ninja Tune… Il y a des labels qui ont tout perdu, et des masters ont été détruits… »
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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=88HoY4CAEbI[/youtube]
« Aujourd’hui, c’est la mode des private press. Il n’y a pas vraiment de label, c’est des université américaines, ou des particuliers, qui pressent leurs disques. Dans les universités, il y a toujours un orchestre, des groupes locaux qui jouent du jazz-funk, et sortent un album. À un moment, c’était la northern soul en 45 tours qui était très prisée !
J’ai aussi entendu que des mecs allaient dans les bleds au Texas, et ils chopaient des disques dont il ne restait que trois copies dans le monde. Des acheteurs devenaient dingues, des copies ont atteint 20 000 euros ! Tout ça a été ratissé, au début 2000, par Keb Darge et sa click, c’est un bon ! »
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« Danger Mouse, qui a fait Dangerdoom avec MF Doom, a pris trois samples sur le même disque, une illustration française sortie sur Chappell. »
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=UQakz9-kvfI[/youtube]
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« Le créateur du label Crea Sound, Louis Delacour, était un français, il est mort il n’y a pas longtemps. Il a raconté à des potes qu’il avait créé le label avec du fric que le milieu parisien lui avait filé pour le blanchir… »
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« Un pote qui se promène dans Paris voit ‘disques et cassettes’ sur la vitrine d’une librairie juive, il rentre, il parle avec une vieille dame, qui lui propose le lot. On a tout écouté, on est tombé sur des disques de mariage, avec des gros breaks de batterie, et une BO de film un peu blaxploitation, mais israélienne. »
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« J’ai vendu Googoosh, une Iranienne qui a fait des disques en France, à un pote de Egon qui est iranien et qui vit aux États-Unis. Il a acheté ce disque pour conserver le patrimoine iranien. »
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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mQRez3tmFC8[/youtube]
« J’ai vendu deux copies du sample original de Keep it thoro de Prodigy, le morceau produit par Alchemist. J’ai trouvé trois copies en Belgique, Jake Mayborn, une illustration américaine, et pas Bill Conti, mais ça ressemble vachement. Attention, c’est peut être un pseudo de Bill Conti ! »
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2nJoefWJY_c[/youtube]