« Considérez ça comme
un cagebra ! »
François, Miki & Tito racontent, évoquent, narrent un passé révolu mais vivace. Ils ont été braqueurs. De banques, de fourgons. Chacun leur tour il expliquent, calmement, le chemin plus ou moins sinueux qui s’est offert à eux, et qu’ils ont choisi de suivre. De la fomentation à l’action, ça parle liasses, adrénaline, calibres, amours et reconversion. Ça passe aussi par la case prison et ça peut rapporter gros, en euros et en années.
Bandits solides et masculins, ils réfléchissent sans penser avec sang froid et précision.
L’immersion est totale dans un monde interlope qui fait fantasmer jeunes et moins jeunes, femmes et enfants. C’est aussi une autre époque, moins technologique, sans état d’urgence. Il y a des codes, des échappatoires possibles. Et à part les mea culpa qui flirtent avec le pathos, on se laisse aller à la compassion pour ces marginaux en cavale.