Depuis quelques semaines, ils arpentent Paris la nuit avec de gros extincteurs noir mat, et laissent de larges traces. Ils s’en prennent principalement aux femmes. Les résultats que l’on peut trouver sur la toile après une longue analyse de données sont confus. Groupuscule, meute, horde, il sera difficile de dénombrer le nombre d’activistes qui composent cette tribu.
Ils sont partout, pas très loin de chez vous, vandalisent pour le buzz, produisent pour le ghetto, sans oublier d’enflammer les dancefloors. Ils rendent visite à revisitent Homer et Bart, les remettent dans le droit chemin, sample le générique d’Olive & Tom pour que JR Writer y déverse son flow élastique, Seth Gueko et d’autres ne s’y sont pas trompés, il semblerait même que sur Michto, le monstrueux beat sur lequel Booba se pose en invité, provienne de ce collectif subliminal.
On les sait proche des GT, ça chill sur Viméo et à NY, en studio avec Chaze, ou en mode Antoine de Maximy, caméra embarquée. Proche de Irak ? Ce qui est sûr, c’est que l’on est bien loin de tous ces street-artists consensuels et parisiens reconvertis dans la nuit et lieux hautement branchés pour quarantenaires en mal de jeunesse.